Des peuples socio-économiquement incompétents ne peuvent élire qu'un personnel politique socio-économiquement incompétent.
En ce début de XXIème siècle et de IIIème millénaire, le tribunal de l'Histoire démontre que le Capitalisme est la seule idéologie économique capable de produire des richesses de manière rentable et globale.
L'iniquité intrinsèque du Capitalisme, à savoir son incapacité à répartir cette richesse équitablement, a suscité le Communisme, idéologie économique qui s'avéra incapable de produire des richesses de manière rentable et, encore moins, alors que c'était sa vocation première, d'éradiquer l'iniquité capitaliste.
Le Communisme n'a généré que pauvreté globale et injustice économiques (la Chine demeure « communiste » politiquement mais est capitaliste économiquement).
Malgré cela, encore aujourd'hui, des relents idéologiques communistes polluent la réflexion de l'Espèce Humaine et l'empêchent d'élaborer un consensus socio-économique rationnel, cohérent, progressiste et équitable.
Il en va de même des courants de pensée (ultra-) libérale...
En conséquence, des peuples socio-économiquement incompétents ne peuvent élire qu'un personnel politique socio-économiquement incompétent.
Les premiers humains vivaient de la cueillette, de la chasse et de la pêche.
Les « stocks », végétaux pour la forêt, animaux pour le gibier et le poisson, constituaient le « capital » qui, par son renouvellement, leur permettaient leurs prélèvements lesquels représentaient des « dividendes » issus dudit capital.
Depuis son origine, 40.000 ans avant notre ère, la pêche ne changea pas de nature tandis que l'invention de l'agriculture et de l'élevage, quasi simultanément, 10.000 ans avant notre ère, constitua un bouleversement.
L'agriculture et l'élevage démontrent, à l'évidence, leur nature capitaliste : accumulation de terre permettant des récoltes renouvelées ; accumulation de bétail permettant des prélèvements sur la progéniture.
Tous les Humains ne purent accumuler également des terres ou/et du bétail. D'où l'iniquité du Capitalisme.
Cette iniquité s'est reproduite, à une échelle encore plus grande, lors de l'avènement des Sociétés Industrielles.
Cette iniquité intrinsèque fut diagnostiquée de longue date. Nombre de gouvernants s'attachèrent à y remédier par l'intervention de l'État mais celle-ci s'avéra pire que le mal.
Les économistes libéraux s'opposaient à cette intervention des États au motif que la concurrence devait réguler naturellement le marché : la très fameuse « main invisible » du marché d'Adam Smith.
Le Manifeste du Parti Communiste, en 1848, diagnostique l'évidence de la richesse « excessive », et donc inique, de la « Bourgeoisie » et en tire une conclusion simpliste pour remédier au mal : l'éradication de la bourgeoisie pour que seul le « Prolétariat » bénéficie des profits de l'économie !
Cela fut réalisé en Russie, dès 1917, puis en Chine, en 1949, ainsi que dans nombre d'autres pays, avec un coût humain et économique effarant.
L'échec du Communisme en URSS, en Chine et ailleurs, n'a pas éradiqué les relents de cette idéologie qui, 170 ans plus tard, pollue toujours la réflexion socio-économique dans le monde.
Bien que le Libéralisme et le Communisme se soient avérés incapables, à ce jour, d'éradiquer l'iniquité intrinsèque du Capitalisme, on pourrait désespérer de l'avenir si n'était apparu, en Allemagne, dans les années 1930, l'Ordo-Libéralisme (Ordoliberalismus en Allemand), courant libéral de pensée économique acceptant que l'État intervienne dans la sphère économique, pour en corriger les iniquités, sous réserve de préserver la concurrence libre et non faussée entre les entreprises.
Au contraire des Libéraux, qui croient que le marché est naturel et qu’une « grande main invisible » régule naturellement les dysfonctionnements du marché, de l’offre et de la demande, les Ordo-Libéraux ne croient pas que le marché soit naturel et ils pensent qu’il est impératif que l’État mette en œuvre des lois propres à restaurer et maintenir une concurrence libre et non faussée.
En toute immodestie, concernant les Ordo Libéraux, j’apporterai une nuance.
Au lieu de dire : « Le marché n’est pas naturel », je propose : « Le marché est naturel mais il n’est pas naturellement équitable ».
D’où la nécessité de réguler transitoirement le marché par l’État.
Un exemple significatif de la pensée Ordo-Libérale a été mis en œuvre en France, en 1936, par les Socialistes du Front Populaire.
En ces temps, les céréaliculteurs, qui moissonnaient toute leur récolte en juillet-août, ne disposaient pas de capacités de stockage pour conserver leurs produits jusqu'à la récolte de l'année suivante et les vendre au fur et à mesure de la demande tout au long de l'année.
En conséquence, dès après la moisson, les céréaliculteurs vendaient leur production massivement ce qui provoquait la chute des prix. Les négociants, dotés de capacités de stockage, achetaient donc les récoltes à bas prix puis les stockaient et les vendaient au fur et à mesure de la demande avec de meilleurs prix et de meilleurs profits.
Profits dont étaient donc privés les céréaliculteurs.
Le Front Populaire mit en œuvre un programme d'aide au financement de capacités de stockage en faveur des céréaliculteurs, notamment via leurs coopératives. Ainsi, les coopératives collectèrent les céréales mises sur le marché, massivement et en très peu de temps, par les céréaliculteurs afin de les stocker et de les commercialiser au fur et à mesure de la demande en réalisant des profits (égaux à ceux des négociants) qui permirent de reverser des compléments de prix aux céréaliculteurs.
Les céréaliculteurs virent s'améliorer leur revenu ce qui leur permit d'autofinancer l'amélioration de leur productivité et d'entrer dans le cercle vertueux : accroissement du revenu, autofinancement de productivité et, bis repetita, amélioration de revenu, et cætera...
Le Front Populaire a donc rectifié, en faveur des céréaliculteurs, un défaut intrinsèque existant dans la structure « naturelle » du marché des céréales.
6.1.Refondation du Capitalisme : Constitution de Capital.
Marx, faisant le constat de la richesse de la bourgeoisie, n'a vu qu'une seule des deux branches de l'alternative qui se présentait pour résoudre le problème :
1) Éradiquer la Bourgeoisie,
2) Copier le mode d'enrichissement de la bourgeoisie au bénéfice du « Prolétariat », des Démunis.
C'est la mise en œuvre de la seconde branche de cette alternative, insoupçonnée de Marx et de ses zélateurs théoriques ou/et pratiques, qui est donc proposée.
Le capital boursier mondial, d’environ 36.000 milliards d’Euros, est majoritairement détenu par une minorité de « nantis ». Toutefois, il est vain d’espérer une plus juste répartition des moyens de production par des nationalisations, voire des révolutions. Cela a déjà été fait avec les tristes résultats que chacun connaît...
Puisque le capital boursier mondial est en permanence disponible à la vente et à l’achat, pour que le prolétariat, les « démunis », puisse accéder à la possession des moyens de production, la solution la plus simple consisterait à produire un effort soutenu d’épargne et d’investissement à long terme afin d’acheter ce capital financier des entreprises, banques incluses, et parvenir à l’Acquisition Citoyenne et Collective du Pouvoir Économique.
Alors, les citoyens-électeurs-contribuables deviendraient collectivement propriétaires du Pouvoir Économique qu’ils géreraient via une représentation démocratiquement élue et absolument indépendante de l’État. Par cette voie, les citoyens-électeurs-contribuables transformeraient le capitalisme ordinaire que nous connaissons en un Capitalisme intrinsèquement Écologique, Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.
En effet, de telles prises de participation (minorités de blocage ou majorités absolues) dans le capital des entreprises permettraient aux peuples d’orienter la Recherche & Développement de ces entreprises vers des voies bien plus écologiques et humanistes qu’aujourd’hui.
En 20 ans, cette capitalisation par l'épargne représenterait 51 % du capital social des entreprises du CAC 40, banques incluses, dont 51 % des dividendes annuels reviendraient aux Français(es).
Fondation Capitaliste Virtuelle : Bilan 2001 – 2014
http://www.sincerites.org/2015/02/fondation-capitaliste-virtuelle-bilan-2001-2014.html
6.2.Conséquences :
En 2001, tous impôts et taxes confondus, les 60 millions de Français(es) ont payé 300 milliards d'Euros pour financer le budget de l'État (soit un budget de 5.000 Euros par an et per capita).
Et, ceci, à fonds perdus puisque cela recommence chaque année depuis des siècles.
En 2001, si les Français(es) avaient disposé d'un Fonds Souverain (FS) de 7.500 milliards d'Euros qui aurait généré un dividende annuel de 4 %, ce FS aurait produit les 300 milliards d’Euros nécessaires au financement du budget de l'État sans qu'il en coûtât un centime aux contribuables.
De plus, les Français(es) auraient préservé, conservé, 300 milliards d’Euros de pouvoir d'achat.
Il est parfaitement possible de générer un tel Fonds Souverain.
Projet d'Abolition de toute Fiscalité d'État et de Refondation du Capitalisme financées par l’Épargne
http://www.sincerites.org/2015/11/projet-d-abolition-de-toute-fiscalite-d-etat-et-de-refondation-du-capitalisme-financees-par-l-epargne.html
Cette capitalisation progressive mais massive dans l’économie réelle marchande devrait permettre l’instauration d’un Dividende Universel, permanent et évolutif, « fonds de pension national et privé », sorte de coopérative-capitaliste, solidairement et collectivement géré par une structure spécifique, indépendante de l’État et représentative des citoyens-électeurs-contribuables, qui résulterait des profits réalisés par ces capitaux accumulés durant et après la phase initiale d’épargne et d’acquisition du patrimoine boursier mondial.
Refondation du Capitalisme & Instauration d'un Dividende Universel par l'Épargne.
http://www.sincerites.org/article-le-dividende-universel-83909790.html
Refondation du Capitalisme & Instauration d’un Dividende Universel financées par l’Épargne.
http://ddata.over-blog.com/xxxyyy/3/40/47/56/Refondation_du_Capitalisme_et_Dividende_Universel_Sincerite.pdf
Addendum :
À partir de 1989, la Russie aurait pu mettre en œuvre le projet ci-dessus en s'évitant la phase d'épargne incluse dans cette proposition puisque tout le "capital social" des entreprises était depuis longtemps la possession de l'État et, donc, du peuple russe.
Lire le lien, SVP :
Pauvre peuple russe : Spolié en 1917 et en 1991 !
http://www.sincerites.org/
Post-scriptum :
La chance de Cuba : son Économie d'État !
http://www.sincerites.org/2015/05/la-chance-de-cuba-son-economie-d-etat.html
Je suis candidat à l'élection présidentielle de 2017 en raison de la médiocrité de l'offre politique depuis 1974 ainsi que pour l'élection présidentielle de 2017.
Je ne suis pas vraiment intéressé par les honneurs et le prestige de la fonction présidentielle car cette fonction comporte des contraintes particulièrement fastidieuses, voire inutiles.
En revanche, je suis extrêmement intéressé par la mise en œuvre des projets innovants et progressistes que j'ai élaborés et dont je propose qu'ils bénéficient à tous les Français(es) car telle est la vocation de l'État : travailler pour le bien des Français(es).
Je suis candidat à l'élection présidentielle de 2017.
http://www.sincerites.org/2016/12/je-suis-candidat-a-l-election-presidentielle-de-2017.html