Recherche d’un ou plusieurs mécènes à concurrence d’un maximum de 419.500 Euros sur un an (éventuellement renouvelable)
Ce financement a pour objet de réaliser, en un an, une entreprise de conviction auprès des gouvernants et autres responsables de 26 pays dits en développement à raison de 2 semaines par pays.
Il s’agit de les sensibiliser à la triste condition des agriculteurs de produits vivriers stockables (céréales, notamment) en matière de commercialisation de leurs récoltes.
En France, avant 1936, les producteurs de céréales, trop pauvres pour investir dans des capacités de stockage, vendaient leur récolte dès après la moisson. Ces ventes massives provoquaient la chute des cours dont ils étaient les premières victimes.
En 1936, le gouvernement du Front Populaire crée l’Office National Interprofessionnel du Blé (ONIB) et favorise le développement des coopératives agricoles dotées de capacités de stockages pour libérer les producteurs de l’emprise des commerçants-grossistes. Ce système perdure aujourd’hui.
Dans les années 1960, les gouvernements des ex-colonies décident d’adopter le même système avec l’aide des pays industrialisés, ex-colonisateurs. Mais une énorme erreur est commise : au lieu de confier la gestion des Offices de Commercialisation (Marketing boards) aux représentants des coopératives d’agriculteurs, elle est confiée à des fonctionnaires incompétents en la matière qui mettent en œuvre des stratégies commerciales absurdes, générant d’immenses pertes financières qui provoquent la disparition des Offices.
Les Offices, qui partout furent dotés de capacités de stockage, devaient acheter les produits dès après la récolte pour soutenir le prix au producteur puis les revendre avant la nouvelle récolte pour éviter le flambée des cours (soutien au consommateur) ne firent rien de cela. Comme déjà dit, leurs politiques commerciales absurdes générèrent de telles pertes financières que les bailleurs de fonds se lassèrent de refinancer ces pertes et sue les Offices disparurent tandis que leurs capacités de stockage furent vendues aux commerçants-grossistes et non pas données aux agriculteurs insolvables.
Les producteurs se retrouvèrent de nouveau dans la même situation qu’auparavant.
Compte tenu de tout cela, une question ne se posa jamais : Que serait-il advenu des profits dégagés par les Offices s’ils s’étaient avérés rentables ? Seraient-ils allés aux producteurs ?
Question sans réponse possible...
Toujours est-il qu’aujourd’hui les agriculteurs de produits vivriers stockables des pays dits en développement se trouvent toujours la même situation que celles des Français d’avant 1936.
Tout est à refaire : le coût en sera énorme car il faut doter ces agriculteurs de capacités de stockage (sans oublier le coût de l’assistance technique nécessaire à l’émergence et à l’autonomie des coopératives) leur permettant de conserver leur récolte, de la vendre tout au long de l’année et d’éviter la chute des cours.
Cela leur permettra d’entrer dans un cercle vertueux : mieux vendre leurs produits, pouvoir acheter des intrants (semences, engrais, et cætera), améliorer leur productivité et augmenter leur revenu...
OBJET |
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EUROS |
UNITÉS |
TOTAL EUROS |
Voyages |
Avion classe affaires |
2.500 |
26 pays |
65.000 |
Voyages intra pays |
Divers |
1.000 |
26 pays |
26.000 |
Hôtels |
Nuitées |
200 |
365 nuits |
73.000 |
Restaurants |
Midi & Soir |
50 |
730 repas |
36.500 |
Honoraires |
Jour |
600 |
365 jours |
219.000 |
TOTAL GÉNÉRAL |
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419.500 |
Nouvelle : La légende des "coyotes".
http://www.sincerites.org/2020/10/nouvelle-la-legende-des-coyotes-8.html