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SincéritéS

Les finances de la France exigent des solutions à très long terme que les candidat(e)s présidentiel(le)s n’esquissent même pas.

31 Mars 2022 , Rédigé par Jean-Pierre Llabrés Publié dans #Refondation du Capitalisme & Dividende Universel

1.Introduction

Il existe une quasi unanimité pour déclarer que nous ne pouvons laisser nos enfants, petits-enfants et les générations futures sous les menaces d’une dette de 2.900 milliards d’Euros et d’un déficit annuel du budget de l’État de plus de 150 milliards d’Euros mais personne, notamment parmi les candidat(e)s présidentiel(le)s, ne propose des programmes susceptibles d’en finir au plus tôt avec ces menaces.

2.La dette

Si l’on admet une capacité minimale d’épargne des Français(es) de 1 Euro par jour et per capita, soit près de 25 milliards d’Euros annuellement, il nous faudra 116 ans pour rembourser 2.900 milliards d’Euros.

Mais, si les 68 millions de Français(es) acceptent un tel réel effort d’épargne durant 50 ans, en l’investissant dans l’économie réelle marchande et en recapitalisant les profits chaque année, ils disposeront en 2072 d’un capital de 2.912 milliards d’Euros1.

3.Socio-économie

Le premier problème français réside dans la socio-économie, à savoir l’antagonisme entre le capitalisme, meilleur système pour produire des richesses (compétitivité), et son incapacité à les répartir équitablement (solidarité).

Si les Français(es) acceptent un deuxième effort d’épargne similaire à celui décrit ci-dessus, en 2140 ils disposeront d’un capital de 36.866 milliards d’Euros qui générera un Dividende Universel de 1.043 Euros per capita mensuellement, soit 4.172 Euros pour une famille de quatre personnes (mineurs inclus). Le capital et le Dividende Universel continuant de croître au fil des ans : 1.507 Euros en 2173, et cætera...

Le problème de l’antagonisme entre la compétitivité et la solidarité étant résolu, certains Français(es) pourraient se satisfaire de vivre avec le seul Dividende Universel tandis que d'autres pourraient s'engager dans l'économie marchande et gagner des sommes bien plus importantes sans plus jamais risquer de se voir accusés de s'enrichir grâce à l'exploitation de leurs compatriotes.

4.Auto-financement du Budget de l’État

Par un troisième effort d’épargne similaire à ceux indiqués ci-dessus, il serait possible de parvenir à l’auto-financement du budget de l’État et à l’abolition progressive de toute fiscalité.

En 2072, au terme de 50 ans d'épargne, le Fonds Souverain Français s'élèverait à près de 3.000 milliards d'Euros investis dans l'économie réelle marchande, banques incluses (la capitalisation actuelle du CAC 40 est d'environ 1.300 milliards d'Euros).

En 2087, les dividendes annuels du capital investi (près de 4.500 milliards d'Euros) seraient de 186 milliards d'Euros dont 50 %, 93 milliards, seraient réinvestis et 50 % seraient affectés au financement du Budget de l'État. En conséquence, la Fiscalité directe ou/et indirecte serait réduite de 25 %.

Toujours sur ces bases, en 2130, le Fonds Souverain Français se situerait à 10.875 milliards d’Euros et la Fiscalité directe ou/et indirecte serait réduite de 50 %.

En 2155, le Fonds Souverain Français se situerait à 17.623 milliards d’Euros et la Fiscalité directe ou/et indirecte serait réduite de 75 %.

En 2173, le Fonds Souverain Français se situerait à 25.085 milliards d’Euros et la Fiscalité directe ou/et indirecte serait réduite de 100 %.

Durant les années suivantes, les dividendes annuels du Fonds Souverain Français permettraient l'accroissement du Budget annuel de l'État au-delà de 5.000 Euros per capita sans qu'il en coûte un centime au citoyen-électeur qui ne sera plus contribuable !

De plus, dans les décennies suivantes, selon le même schéma que précédemment, le Fonds Souverain Français permettrait l'Abolition progressive des impôts et taxes régionaux (collectivités territoriales).

5.Secteur de la Santé

La crise du Covid 19 a fait apparaître la nécessité de réformer le secteur hospitalier. En fait, il faut privatiser le Secteur Santé d’État sous forme de Coopératives.

Tout de go, il me faut reconnaître que je n'ai aucune connaissance en matière de Santé Publique.

Cependant, comme tout un chacun, je m'interroge sur les difficultés que rencontre ce secteur depuis des dizaines d'années.

Donc, ma légitimité à me demander en quoi l'État possède une légitimité, une compétence et une efficacité particulières pour gérer ce secteur majeur de notre vie, est tout à fait pertinente et respectable.

Sur le plan ORGANISATIONNEL, l'ensemble du Secteur Santé d'État, hôpitaux notamment, devrait être privatisé au bénéfice des Français(es) majeur(e)s. Ce Secteur pourrait être privatisé sous forme de coopérative(s) (Régionales ?) dont les conseils d'administration seraient élus parmi la population française, personnel soignant inclus, et le financement serait assuré par les cotisations des sociétaires (tous les Français(es) majeur(e)s).

De cette manière, la population française déterminerait tous les aspects de la gestion hospitalière dans le cadre d'un véritable Service Public.

Sur le plan OPÉRATIONNEL, il conviendra de s'inspirer des pays les plus performants en matière de Santé Publique.

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1Jacques Marseille, historien de l’économie décédé le 4 mars 2010, a calculé que les revenus boursiers se sont élevés annuellement à 4 % durant le XXème siècle nets d’inflation et de fiscalité.

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