Qu'est "LA Littérature" ?
La littérature romanesque est généralement considérée comme étant La Littérature ; noble, par essence.
Personnellement, je ne perçois cette littérature-là que comme une pure distraction.
Au pire, et habituellement, elle m'apporte divertissement, détente et repos après la réalisation de tâches plus ardues. Au mieux, elle peut, quelquefois, me faire découvrir des sujets dont j'étais ignorant.
Dans ce cas, ma propension est de ne pas me satisfaire du contenu du roman et de me mettre en quête d'ouvrages plus sérieux et savants sur le sujet afin de me documenter de la manière la plus exhaustive qui soit.
Parfois, cette vénération pour la littérature romanesque frise l'escroquerie intellectuelle. Je n'en veux pour preuve que le roman "Les bienveillantes" de Jonathan Littell qui, émaillé de références culturelles, sont les mémoires d’un personnage fictif, Maximilien Aue, qui a participé aux massacres de masse nazis comme officier SS. Sans doute, le roman est-il de qualité. Mais, que représente-t-il au regard de la réalité de la Solution Finale au problème juif, horrible réalité qui, de très loin, dépasse la fiction et la rend dérisoire et vaine ?
Coïncidence, un autre roman traite de l'extermination des Juifs par les Nazis et me permet d'aborder La Littérature par le biais de l'amour excessif que portent certains lecteurs et critiques pour La Culture et leur fait adorer les romans de manière disproportionnée.
Ce roman est "L'heure du roi", de Boris Khazanov, dont il vaut la peine de présenter le résumé pour pouvoir en parler plus avant :
Personnellement, je ne perçois cette littérature-là que comme une pure distraction.
Au pire, et habituellement, elle m'apporte divertissement, détente et repos après la réalisation de tâches plus ardues. Au mieux, elle peut, quelquefois, me faire découvrir des sujets dont j'étais ignorant.
Dans ce cas, ma propension est de ne pas me satisfaire du contenu du roman et de me mettre en quête d'ouvrages plus sérieux et savants sur le sujet afin de me documenter de la manière la plus exhaustive qui soit.
Parfois, cette vénération pour la littérature romanesque frise l'escroquerie intellectuelle. Je n'en veux pour preuve que le roman "Les bienveillantes" de Jonathan Littell qui, émaillé de références culturelles, sont les mémoires d’un personnage fictif, Maximilien Aue, qui a participé aux massacres de masse nazis comme officier SS. Sans doute, le roman est-il de qualité. Mais, que représente-t-il au regard de la réalité de la Solution Finale au problème juif, horrible réalité qui, de très loin, dépasse la fiction et la rend dérisoire et vaine ?
Coïncidence, un autre roman traite de l'extermination des Juifs par les Nazis et me permet d'aborder La Littérature par le biais de l'amour excessif que portent certains lecteurs et critiques pour La Culture et leur fait adorer les romans de manière disproportionnée.
Ce roman est "L'heure du roi", de Boris Khazanov, dont il vaut la peine de présenter le résumé pour pouvoir en parler plus avant :
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le Grand Reich envahit une multitude de pays, grands et petits ; le tour vient du royaume ancestral, minuscule et glacé de
Cédric X. Le roi et ses sujets baissent la tête et subissent le joug de l’envahisseur. Le vieux roi voit tous les jours s’amenuiser la liberté, le sens de ce qui a constitué non seulement toute
sa vie, mais aussi celle de sa lignée, qui remonte fort loin dans les brumes du temps. Longtemps, lui et ses sujets vont accepter l’humiliation, courber l’échine, jusqu’au jour où dans la
petite nation, également, les Juifs sont tenus de porter l’étoile jaune. Alors, le roi menace l'occupant nazi d'arborer lui-même l'étoile jaune et d'inciter tout son peuple à faire
de même. Face à cette menace, l'occupant nazi cède et laisse les Juifs en paix.
Ce roman a été ardemment promu, notamment, par une critique littéraire (entre autres) qui ignorait tout de la réalité de la légende du roi Christian X du Danemark (1) durant la seconde guerre mondiale.
Ainsi, on se trouve face à des critiques littéraires, fous de culture qui, au nom de celle-ci, promeuvent des romans appartenant, selon eux, à La Littérature tout en faisant preuve, à leur corps défendant et paradoxalement, de réelles lacunes en matière de Culture si chère à leur coeur.
Aussi peut-on préférer inclure de manière dominante dans La Littérature des essais historiques, économiques, scientifiques, et caetera, plutôt que de la limiter à la seule littérature romanesque...
(1) Suivant une légende populaire, le roi Christian X portait une étoile jaune afin de montrer son soutien envers les Juifs danois durant l'occupation nazie du Danemark. Dans une autre version, c'est la population du Danemark qui décida de porter une étoile jaune pour la même raison. Ces deux légendes sont pure fiction. En fait, contrairement aux Juifs des autres pays sous l'occupation nazie, les Juifs du Danemark ne furent jamais forcés de porter une marque d'identification telle qu'une étoile jaune. Cependant, cette légende est basée sur une vérité historique importante : le roi et la population danoise apportèrent leur soutien à leurs concitoyens juifs et jouèrent un rôle crucial dans les opérations de sauvetage qui permirent à la grande majorité d'entre eux d'échapper à la persécution nazie et à la mort.
Ce roman a été ardemment promu, notamment, par une critique littéraire (entre autres) qui ignorait tout de la réalité de la légende du roi Christian X du Danemark (1) durant la seconde guerre mondiale.
Ainsi, on se trouve face à des critiques littéraires, fous de culture qui, au nom de celle-ci, promeuvent des romans appartenant, selon eux, à La Littérature tout en faisant preuve, à leur corps défendant et paradoxalement, de réelles lacunes en matière de Culture si chère à leur coeur.
Aussi peut-on préférer inclure de manière dominante dans La Littérature des essais historiques, économiques, scientifiques, et caetera, plutôt que de la limiter à la seule littérature romanesque...
(1) Suivant une légende populaire, le roi Christian X portait une étoile jaune afin de montrer son soutien envers les Juifs danois durant l'occupation nazie du Danemark. Dans une autre version, c'est la population du Danemark qui décida de porter une étoile jaune pour la même raison. Ces deux légendes sont pure fiction. En fait, contrairement aux Juifs des autres pays sous l'occupation nazie, les Juifs du Danemark ne furent jamais forcés de porter une marque d'identification telle qu'une étoile jaune. Cependant, cette légende est basée sur une vérité historique importante : le roi et la population danoise apportèrent leur soutien à leurs concitoyens juifs et jouèrent un rôle crucial dans les opérations de sauvetage qui permirent à la grande majorité d'entre eux d'échapper à la persécution nazie et à la mort.
N.B. : Il est exact que les Juifs du Danemark n'eurent pas à porter l'étoile jaune mais il reste aux historiens à déterminer si les Nazis n'envisagèrent pas cette obligation et
si le roi Christian X ne menaça pas de la porter lui-même et d'inciter tout son peuple à faire de même, ce qui aurait amené les Nazis à renoncer à leur exigence...
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