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SincéritéS

Intelligence artificielle versus « intelligence naturelle »

2 Mars 2023 , Rédigé par Jean-Pierre Llabrés Publié dans #Intelligence artificielle

1.Introduction

Pourquoi les agriculteurs de produits vivriers des pays dits en développement ne reçoivent-ils pas une rémunération correcte pour leurs récoltes ?

Telle est la question que j’ai posée trois fois à « ChatGPT » afin d’avoir trois réponses différentes.

Chaque question a obtenu une réponse dans les 20 ou 30 secondes.

2.Les trois réponses

2.1.Première

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles les agriculteurs de produits vivriers des pays en développement ne reçoivent pas toujours une rémunération juste pour leur récolte, notamment :

Les prix mondiaux : Les prix mondiaux des produits vivriers sont souvent instables et peuvent fluctuer en fonction de facteurs tels que les conditions météorologiques, les politiques commerciales et les préférences des consommateurs. Les agriculteurs des pays en développement sont souvent pris dans une situation où ils ne peuvent pas obtenir un prix équitable pour leur produit, car ils sont soumis à la pression des prix mondiaux.

Les coûts de production : Les agriculteurs des pays en développement doivent souvent faire face à des coûts élevés pour la production de leurs cultures, tels que les coûts de l'énergie, des semences et des engrais. Ces coûts peuvent être plus élevés dans les pays en développement en raison de l'absence d'infrastructures appropriées, telles que des systèmes d'irrigation, des routes et des entrepôts, ce qui rend leur production plus coûteuse.

Les intermédiaires : Les agriculteurs des pays en développement sont souvent obligés de vendre leurs produits à des intermédiaires, tels que des négociants, des courtiers ou des commerçants, qui peuvent acheter leur produit à un prix inférieur à celui du marché et le revendre à un prix plus élevé, réalisant ainsi des bénéfices importants.

La concurrence : Les agriculteurs des pays en développement sont souvent confrontés à la concurrence des produits importés de pays développés, qui sont souvent subventionnés, ce qui rend leur prix plus compétitif que celui des produits locaux.

Les politiques gouvernementales : Les politiques gouvernementales telles que les taxes à l'exportation, les quotas d'exportation et les restrictions à l'importation peuvent également affecter les prix des produits vivriers et la rémunération des agriculteurs.

Dans l'ensemble, il existe de nombreux facteurs qui influent sur la rémunération des agriculteurs de produits vivriers dans les pays en développement, et il est souvent difficile de trouver une solution simple à ce problème complexe. Des mesures telles que le renforcement des capacités des agriculteurs, la promotion de politiques agricoles favorables et l'amélioration des infrastructures peuvent aider à améliorer la situation, mais cela nécessite des investissements à long terme et des efforts soutenus.

2.2.Deuxième

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles les agriculteurs de produits vivriers dans les pays en développement ne reçoivent pas une rémunération équitable pour leur récolte, notamment :

Les prix du marché : Les agriculteurs de produits vivriers dans les pays en développement sont souvent victimes des fluctuations des prix du marché, qui sont souvent déterminés par des facteurs externes tels que les politiques commerciales internationales, la demande du marché, les conditions climatiques et les variations des taux de change. Les agriculteurs n'ont souvent pas un accès direct aux marchés internationaux et dépendent des intermédiaires pour vendre leur produit, ce qui les rend vulnérables à la spéculation et aux prix bas.

La concurrence : Les agriculteurs de produits vivriers dans les pays en développement sont souvent en concurrence avec les agriculteurs des pays développés qui bénéficient de subventions agricoles, de technologies de pointe et d'infrastructures avancées. Cette concurrence peut entraîner une baisse des prix sur les marchés locaux et internationaux pour les agriculteurs de pays en développement.

Les coûts de production : Les coûts de production pour les agriculteurs de produits vivriers dans les pays en développement peuvent être élevés en raison de la faible productivité des terres, des technologies dépassées et des coûts élevés des intrants tels que les engrais et les semences.

Les politiques gouvernementales : Les politiques gouvernementales telles que les taxes à l'exportation, les quotas d'exportation et les restrictions à l'importation peuvent également affecter les prix des produits vivriers et la rémunération des agriculteurs.

Les intermédiaires : Les agriculteurs de produits vivriers dans les pays en développement doivent souvent vendre leur produit à des intermédiaires, qui peuvent imposer des prix bas en raison de la concurrence accrue sur les marchés locaux et internationaux.

Dans l'ensemble, la faible rémunération des agriculteurs de produits vivriers dans les pays en développement est un problème complexe et multifactoriel qui nécessite une approche intégrée pour être résolu. Des politiques commerciales justes et équitables, des investissements dans les infrastructures rurales, des technologies agricoles adaptées et une formation et un soutien technique pour les agriculteurs peuvent contribuer à améliorer la situation.

2.3.Troisième

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles les agriculteurs de produits vivriers dans les pays en développement ne reçoivent pas une rémunération équitable pour leur récolte, notamment :

Les prix du marché : Les agriculteurs de produits vivriers dans les pays en développement sont souvent victimes des fluctuations des prix du marché, qui sont souvent déterminés par des facteurs externes tels que les politiques commerciales internationales, la demande du marché, les conditions climatiques et les variations des taux de change. Les agriculteurs n'ont souvent pas un accès direct aux marchés internationaux et dépendent des intermédiaires pour vendre leur produit, ce qui les rend vulnérables à la spéculation et aux prix bas.

La concurrence : Les agriculteurs de produits vivriers dans les pays en développement sont souvent en concurrence avec les agriculteurs des pays développés qui bénéficient de subventions agricoles, de technologies de pointe et d'infrastructures avancées. Cette concurrence peut entraîner une baisse des prix sur les marchés locaux et internationaux pour les agriculteurs de pays en développement.

Les coûts de production : Les coûts de production pour les agriculteurs de produits vivriers dans les pays en développement peuvent être élevés en raison de la faible productivité des terres, des technologies dépassées et des coûts élevés des intrants tels que les engrais et les semences.

Les politiques gouvernementales : Les politiques gouvernementales telles que les taxes à l'exportation, les quotas d'exportation et les restrictions à l'importation peuvent également affecter les prix des produits vivriers et la rémunération des agriculteurs.

Les intermédiaires : Les agriculteurs de produits vivriers dans les pays en développement doivent souvent vendre leur produit à des intermédiaires, qui peuvent imposer des prix bas en raison de la concurrence accrue sur les marchés locaux et internationaux.

Dans l'ensemble, la faible rémunération des agriculteurs de produits vivriers dans les pays en développement est un problème complexe et multifactoriel qui nécessite une approche intégrée pour être résolu. Des politiques commerciales justes et équitables, des investissements dans les infrastructures rurales, des technologies agricoles adaptées et une formation et un soutien technique pour les agriculteurs peuvent contribuer à améliorer la situation.

2.4.Conclusion

Les trois réponses se ressemblent énormément et reflètent ce que peuvent dire les économistes en général sur ces problèmes.

Rien n'est faux mais tous les critères indiqués restent généraux et ne sont pas articulés dans une relation de cause à effet.

Au total il n'y a pas la réponse précise à la question précise posée.

3.La réponse précise et exacte à la question posée

Les agriculteurs ne disposent pas de la trésorerie nécessaire pour financer des capacités de stockage leur permettant de conserver leurs récoltes jusqu'à la récolte suivante et de pouvoir les vendre à meilleur prix tout au long de l'année. Ils sont contraints de les vendre (sauf leur autoconsommation) à bas prix juste après la récolte raison pour laquelle les productions plafonnent.

Ces ventes massives à la récolte font chuter les cours et les commerçants-grossistes ainsi que les agro-industries, qui disposent de stockages, achètent les produits vivriers à prix très réduits et, ensuite, réalisent des marges très importantes jusqu'à la nouvelle récolte.

Il faut tout reprendre depuis le début.

Il faudra des dizaines d'années avant que les agriculteurs de produits vivriers ou leurs coopératives disposent de suffisamment de capacités de stockage pour parvenir à la maîtrise du calendrier de leurs ventes de récolte à récolte et au cercle vertueux : meilleurs prix, meilleur revenu, meilleurs bénéfices, plus d'intrants (quantité & qualité), meilleurs rendements, meilleures récoltes, meilleurs prix, et cætera...et recommencement.

Finalement l'intelligence artificielle a certainement de l'avenir dans certains domaines mais, pour l’instant, pas en économie. « L'intelligence naturelle » a encore de beaux jours devant elle...


 

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