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Sous-développement : Le mécénat d’aval demeurera toujours insuffisant !

27 Mai 2013 , Rédigé par Jean-Pierre Llabrés Publié dans #Aide Publique au Développement (APD) Économique

 

De nombreux mécènes et ONG humanitaires s’attachent à lutter contre le sous-développement par des actions en faveur de la réhabilitation nutritionnelle des êtres humains, la vaccination, l’accès à l’eau potable, la mise à disposition de latrines, et cætera...

C’est nécessaire, louable et honorable ! Est-ce vraiment efficace ?...

Le pauvre hère totalement décharné qui se retrouve dans un centre de réhabilitation nutritionnelle n’est pas « personne » surgi de nulle part. Généralement, il s’agit d’un agriculteur ou d’un éleveur qui, d’une part, s’est vu privé de ses outils de production par une catastrophe naturelle (sécheresse, inondation, épizootie, et cætera) puis, d’autre part, s’est vu incapable de se nourrir, ainsi que sa famille, car étant devenu insolvable par la perte de son capital de travail.

Aussi, son sauvetage physiologique constitue un impératif de solidarité humaine. C’est ce à quoi s’attache le « mécénat d’aval ».

Mais, après sa réhabilitation physiologique, l’être humain concerné est extrêmement loin d’être tiré d’affaire s’il n’est pas également aidé pour reconstruire son capital et son outil de travail. Cela relève du « mécénat d’amont » qui, s’il existait vraiment et fonctionnait adéquatement, réduirait drastiquement les besoins en « mécénat d’aval ».

En effet, si le « mécénat d’amont » (cause) se situait au niveau où il devrait se situer, cela réduirait considérablement les besoins en matière de « mécénat d’aval » (effet) puisque les agriculteurs et les éleveurs solvables seraient partiellement prémunis contre les conséquences des catastrophes naturelles.

Enfin, leur productivité quasi garantie améliorerait leur niveau de vie et les rendrait bien plus solvables ce qui leur permettrait d’acheter médicaments et vaccins, de financer l’accès à l’eau potable ainsi que la disponibilité en latrines, et cætera.

Il est donc extrêmement urgent de privilégier la sécurité alimentaire plutôt que la sécurité nutritionnelle et de développer le « mécénat d’amont » afin de consolider la productivité et le niveau de vie des opérateurs économiques ruraux.

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S
se situait au niveau où il devrait se situer, cela réduirait considérablement les besoins en matière de « mécénat d’aval » (effet) puisque les agriculteurs et les éleveurs solvables seraient partiellement prémunis contre les conséquences des catastrophes naturelles.
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