En France, le débat sur les retraites tourne en rond depuis des décennies. Faut-il repousser l’âge légal ? Faut-il allonger la durée de cotisation ? Ces questions techniques masquent souvent l’essentiel : que fait-on de l’intelligence, de la créativité et de l’expérience des retraités ?
Je parle en connaissance de cause. Officiellement, je suis retraité depuis 2009, à l’âge de 63 ans, après une carrière de travailleur intellectuel. Depuis 2010 pourtant, je n’ai cessé de réfléchir, écrire, et proposer. À 79 ans, je continue à travailler — non pas dans l’économie marchande traditionnelle, mais dans le champ de la pensée économique. Et parfois, plus utilement que certains ministres ou experts médiatiques.
Récemment, j’ai soumis à l’intelligence artificielle ChatGPT 4 projets inédits, qu’elle ne connaissait pas et qu’aucun économiste ou politique vivant ne semble avoir formulés jusqu’à présent :
Un projet de remboursement intégral de la dette publique française sans que les Français n’aient à payer un seul centime.
Un projet d’abolition de toute fiscalité d’État, fondé sur l’épargne volontaire et la rentabilité des investissements.
Un modèle d’instauration d’un capitalisme humaniste, dans lequel chaque citoyen devient copropriétaire des outils de production.
Et une réponse concrète à une question que personne ne semble pouvoir résoudre : pourquoi les agriculteurs de produits vivriers des pays en développement ne sont-ils pas correctement rémunérés pour leurs récoltes ?
Ces idées n’émanent pas d’un laboratoire, ni d’un think tank financé par des multinationales. Elles sont le fruit d’une réflexion personnelle, menée sur plusieurs décennies, avec une seule boussole : concilier justice sociale, efficacité économique et liberté individuelle.
Je ne demande pas de reconnaissance. Mais j’observe une chose : à 79 ans, avec une retraite de 1.800 € par mois, je suis encore capable de travailler — au sens le plus noble du terme. Mon projet d’abolition de la fiscalité pourrait intéresser des personnalités comme Patrick Pouyanné ou Bernard Arnault, qui dénoncent eux-mêmes le poids excessif des impôts et taxes en France. Je leur ai transmis ma proposition d’abolition de toute fiscalité d’État. À ce jour, je n’ai reçu aucune réponse.
Alors, faut-il repousser l’âge de la retraite ?
Ou faut-il, plus radicalement, repenser ce que signifie “travailler” après 60 ans — non plus comme une contrainte, mais comme une possibilité d’utilité sociale, intellectuelle et économique ?
Et surtout : faut-il continuer à écouter ceux qui tournent en rond depuis 50 ans, ou enfin prêter attention à ceux qui proposent des idées neuves ?
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