Le Grand Bordel des Retraites : Quand l’État s’arroge ce qui ne lui appartient pas (et quand Macron n’est qu’un pseudo-Mozart de la finance)
Depuis toujours, les retraites — et particulièrement les retraites complémentaires — sont financées non par l’impôt, mais par des cotisations : une part salariale prélevée sur le salaire brut, et une part patronale versée par l’employeur. Autrement dit : ce sont les travailleurs et les entreprises qui paient, pas l’État.
Les retraites ne relèvent donc pas du domaine fiscal, et l’État n’a rien à y faire, sauf à garantir la pérennité du système.
Pendant des décennies, ce système paritaire — géré conjointement par les syndicats de salariés et les organisations patronales — a fonctionné. Le régime Agirc-Arrco, obligatoire pour les salariés du privé, en est l’illustration : chaque euro versé donne droit à des points, et le système est géré paritairement. En 2025, les taux sont de ~ 7,87 % pour la tranche de base et ~ 21,59 % pour la tranche supérieure, répartis approximativement 40 % salarié / 60 % employeur.
Résultat : près de 98 milliards d’euros de pensions versés chaque année, 86 milliards d’euros de réserves, et — rareté française — aucune dette.
Pourtant, déjà avant 1996, les signaux d’alarme étaient allumés : le régime de base accusait un déficit tendanciel. En 1996, le déficit prévisionnel avant réforme était estimé à 14,4 milliards de francs. La branche vieillesse du régime général présentait alors un trou de 7,9 milliards de francs, conséquence d’une générosité mal calibrée (retraite mitterrandienne à 60 ans), d’un allongement de la durée de vie et d’une démographie moins favorable.
C’est dans ce contexte que l’éminent économiste Alain Juppé (qui estimait, en 1996, que l'entreprise Thomson ne valait pas 1 Franc français symbolique) décréta la nationalisation du régime de retraite de base. On peut lui reconnaître des circonstances atténuantes : il héritait d’un système en déséquilibre. Mais au lieu d’en corriger les paramètres, il en changea la nature — de système paritaire, il devint un appareil d’État. Résultat : la gestion technique céda la place à la gestion politique, et les équilibres comptables devinrent des objets de débat parlementaire.
Puis vint Emmanuel Macron.
Lui, n’est qu’un pseudo-Mozart de la finance : il compose, il tranche, il réforme, il communique — persuadé d’être le seul à comprendre la musique économique, alors qu’il joue faux sur la portée sociale.
Sa grande symphonie ? Reculer l’âge de départ à la retraite à 64 ans, au nom de la rationalité budgétaire.
Les syndicats ont crié à la trahison, les députés ont crié au 49.3, et les Français ont crié tout court. Le pays, lui, a simplement cessé d’écouter.
Ajoutons à cela une autre curiosité bien française : les syndicats de salariés, censés défendre l’indépendance du monde du travail, vivent en partie de subventions publiques. En 2022, le Fonds paritaire – alimenté notamment par des contributions de l’État – a mobilisé ~ 142,5 millions d’euros. De l’argent public, donc des impôts des Français, qui entretiennent des structures censées être financées par leurs propres adhérents.
Il est urgent de supprimer ces subventions, tout comme il faudrait supprimer celles (environ 200 millions d'euros par an) à la presse détenue par des milliardaires, ces modèles d’indépendance financée… par le contribuable.
Et dans ce grand théâtre du désordre organisé, chaque acteur joue son rôle :
Les syndicats défendent “la justice sociale”, mais sur fonds publics ;
L’État se prétend garant de l’équilibre, alors qu’il multiplie les déficits ;
Et le pseudo-Mozart de la finance agite sa baguette pour diriger un orchestre qui n’a plus de partition commune.
Épilogue économique : la seule sortie de crise
Il se dit que les marchés financiers observent attentivement la situation politique française et que l’abandon de la réforme des retraites pourrait avoir des conséquences négatives sur leur disposition à prêter de l’argent à la France.
La querelle sur le maintien ou l’abrogation de la réforme des retraites doit donc s’achever immédiatement.
La solution :
De nos jours, du fait que le nombre de retraités dépasse de beaucoup celui des cotisants, le système de retraite par répartition est excessivement déficitaire. Le déficit est comblé par les impôts des Français(es) et par la dette.
Si rien ne change, le régime de retraite par répartition est condamné à terme donc il convient de reporter cette réforme à 2027 et, dans l’immédiat, de rassurer les marchés financiers en mettant la France en situation de remboursement intégral de sa dette publique, évaluée à 3.415 milliards d’euros.
Un remboursement sans recours à la fiscalité, fondé sur un modèle d’épargne nationale, d’investissement productif et de capitalisation collective.
Autrement dit, revenir à la raison économique :
ne plus faire payer aux générations futures le désordre des gouvernants présents,
et reconstruire un capitalisme humaniste qui rémunère le travail, la responsabilité, et la prévoyance — pas le déficit, la dépendance et la subvention.
En conclusion, le problème du financement des retraites par répartition se résume à la résolution d'une simple équation : comment faire pour que le total des cotisations des actifs soit suffisant pour servir les pensions des retraités SANS RECOURS À L'APPOINT DE L'IMPÔT ?
Projet de réduction et de remboursement intégral de la dette publique française de 3.300 milliards d'Euros SANS RECOURS À LA FISCALITÉ
https://www.sincerites.org/2025/03/projet-de-reduction-et-de-remboursement-integral-de-la-dette-publique-francaise-de-3.500-milliards-d-euros.html
https://www.sincerites.org/2025/03/projet-de-reduction-et-de-remboursement-integral-de-la-dette-publique-francaise-de-3.500-milliards-d-euros.html
Assemblée nationale
Pétition pour la tenue d'un référendum sur un projet de remboursement de la dette publique française de plus de 3.300 milliards d'euros. SANS RECOURS À LA FISCALITÉ
https://petitions.assemblee-nationale.fr/initiatives/i-3185
Les propositions de l'Intelligence Artificielle ChatGPT pour la réduction et le remboursement intégral de la dette publique française SANS RECOURS À LA FISCALITÉ
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